BP annonce la fin du monopole du pétrole

Avec l’épuisement des ressources naturelles que l’homme utilise à un rythme effréné, l’homme pense déjà à d’autres sources alternatives.

Le charbon a connu son temps de gloire au 19e siècle. Aujourd’hui, la consommation énergétique a fortement augmenté en épuisant peu à peu les ressources pétrolières qui font la fierté du monde actuel. Cette source d’énergie s’amenuise et doit laisser place à d’autres types d’énergie renouvelable qui vont marquer l’histoire de leur empreinte.

La compagnie pétrolière britannique lance le signal de détresse dans sa revue BP Energy Outlook 2018. Un rapport accablant qui met en évidence la diversification des sources d’énergie pour pallier la raréfaction des ressources sur la terre. À l’horizon 2040, selon Dale, économiste en chef de BP : « le mix des sources d’énergie sera plus diversifié que jamais ».

Les ressources alternatives

Le monde est en proie à une insécurité énergétique et à la recherche d’énergie propre qui pourra être une alternative crédible aux énergies fossiles qui ont de fâcheuses conséquences. Il existe quatre sources d’énergie qui se départagent le marché. Le monde actuel connait une recrudescence des énergies renouvelables qui viennent se rajouter au traditionnel pétrole, gaz et charbon. À noter que les combustibles non fossiles et l’énergie nucléaire prennent de plus en plus de place d’ici un quart de siècle la valeur de leur part de marché pourrait atteindre le quart de la consommation énergétique.

Quelques statistiques

Il y a une telle rivalité entre les différents types d’énergies qui font que le pétrole n’est plus roi. Le passage à d’autres sources d’énergie marque le passage à une autre dimension. Plus question pour une énergie de dominer seul. Durant le quart de siècle à venir, il est clairement établi que l’énergie éolienne et solaire passera à une vitesse supérieure de 7 %. Ces énergies prendront la place qui leur est réservée dans ce monde et le pétrole commencera à l’orée 2030 à perdre progressivement sa place et à passer en dessous de la barre des 30 %. Quelle chute vertigineuse lorsqu’on sait que dans les années 1970, le pétrole représentait 50 % de part de marché.

L’avenir des accords climatiques de Paris

C’est ensemble que l’on devient fort. Mais malgré les efforts consentis de part et d’autre à la COP21 et la COP22 ainsi que les investissements monstres réalisés par les États dans ce sens, la tendance semble difficile à renverser. Il y a comme une épée de Damoclès suspendu sur la tête du monde qui empêche l’énergie verte de véritablement décoller. Les hommes ne semblent pas vouloir se départir de leurs mauvaises habitudes qui détruisent l’environnement et la couche d’ozone. Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 % n’est pas une partie de plaisir.